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Les artistes MASC Julianne Lavertu et Jimmy Baptiste ont été présentés dans cet article de Radio-Canada sur cinq artistes noirs de la région, et ce qui lie leur art à leur identité. Lisez l’article complet de Camille Bourdeau ici.

Julianne Lavertu, la danse de génération en génération [VIDEO]

Montage photo de Julianne Lavertu.

PHOTO : RADIO-CANADA / YOSRI MIMOUNA / PHOTO : MICHEL ASPIROT

Pour Julianne Lavertu, la danse est une affaire de famille.

Il y a d’abord celle au sens propre, incluant notamment sa mère, fondatrice d’un studio de danse à Ottawa, le Cultural Arts Studio. Ce dernier a accueilli l’apprentissage de Julianne depuis ses trois ans.

Il y a ensuite sa famille au sens large, associée à de nombreux souvenirs de spectacles présentés sur la scène du Centre des arts Shenkman.

Étudiante en développement international, Julianne Lavertu enseigne également la danse afro-antillaise. Si elle maîtrise les bases du ballet, du jazz et du hip-hop, elle affectionne tout particulièrement ce style conciliant les cultures africaine et antillaise.

« [La danse afro-antillaise] m’aide à faire une belle connexion avec ma culture, avec moi-même, mes parents, mes ancêtres et les gens de ma communauté. »— Une citation de  Julianne Lavertu, danseuse

Il faut vraiment être fier de son apparence. Dans mes cours, j’essaie vraiment de démontrer qu’il faut s’aimer, prendre soin de soi-même , renchérit-elle.


Jimmy Baptiste, pour l’amour du graffiti [VIDEO]

Montage photo de Jimmy Baptiste.

PHOTO : RADIO-CANADA / YOSRI MIMOUNA / PHOTO : PATRICK LOUISEIZE

Designer graphique, illustrateur et muraliste, Jimmy Baptiste a grandi à Wakefield. Mais c’est à New York, où il a souvent rendu visite à sa famille originaire d’Haïti, qu’il découvre avec émotion la culture hip-hop et le graffiti. Quand on arrivait dans les quartiers comme Brooklyn, Queens, Manhattan, je voyais de grosses fresques, des tags puis des murales. Ça m’a inspiré et donné envie de dessiner et de reproduire mon propre style, explique l’artiste.

« Mon objectif avec mes projets maintenant, c’est vraiment de pouvoir impliquer les jeunes et la communauté dans tout le processus créatif. »— Une citation de  Jimmy Baptiste, designer graphique, illustrateur et muraliste

Ses œuvres gravitent essentiellement autour du thème de l’identité et incluent des personnages noirs, explique l’artiste. C’est notamment le cas de sa création afrofuturiste intitulée Onah. Actuellement présentée sur la lanterne Kipnes du Centre national des Arts (CNA) et commandée spécialement pour le Mois de l’histoire des Noirs par le CNA, l’œuvre reflète vraiment [son] style visuel, confie-t-il.